France, 1907 : Fautes de langage consistant à faire entendre un t final quand il faut sonner l’s ou réciproquement, et plus généralement à faire entendre à la voyelle initiale d’un mot une consonne qui ne termine pas le mot précédent. Domergue, dans son Manuel des amateurs de la langue françoise, donne l’origine de cette expression qui devrait s’écrire pat-à-qu’est-ce : Un plaisant était à côté de deux dames : tout à coup il trouve sous sa main un éventail. — « Madame, dit-il à la première, cet éventail est-il à vous ? — Il n’est point-z-à moi, Monsieur. — Est-il à vous, Madame ? dit-il en le présentant à l’autre. — Il n’est pas-t-à moi, Monsieur. — Puisqu’il n’est point-z-à vous et qu’il n’est pas-t-à vous, ma foi, je ne sais pas-t-à-qu’est-ce. L’aventure fit du bruit, et donna naissance à ce mot populaire encore en usage aujourd’hui. »